Kassandra définit elle-même son travail:
« L’errance c’est la marche, c’est jeter un regard sur mon quotidien, sur l’espace qui m’entoure, sur les objets qu’on laisse à la traîne. J’ai toujours avec moi mon appareil photographique, j’aime l’idée de fixer sur la pellicule argentique tout ce qui me semble intéressant. Je m’attarde surtout à ce qui a du vécu, à ce qui est usé par le temps. J’aime le passé, car il raconte une histoire. Je prends donc tout mon temps lorsque je me promène. J’ai l’impression que les choses, possèdent une âme une sorte de présence où on y retrouve de la vie. C’est à mon avis parce que l’homme est passé par là et y a laissé sa trace. Je laisse alors à mon imagination le soin de créer des histoires et j’utilise la caméra pour vous les raconter. Il n’y a rien de tracé à l’avance, je pars, je marche, j’erre vers l’inconnu. »
C’est bien moi, je me sens bien et je sais qui je suis réellement.